Organizações internacionais estão recomendando diversas formas de manifestação em memória do dia 28 de abril.
Da Austrália, vem proposta de que um par de sapatos seja colocado do lado de fora das casas e que fotos dos sapatos vazios sejam disponiblizadas na internet
April 28 – International Workers' Memorial Day
Why have International Workers' Memorial Day? Globally, the International Labour Organisation estimates that 2.34 million people die each year from work-related incidents and diseases. From these fatalities, the majority or 2.02 million are from occupational and work-related diseases. Hazardous substances kill 440,000 workers annually – asbestos claims 100,000 lives. And remember – these figures are likely to be underestimates. As a sign of solidarity and commitment to OHS, we are asking workers to put out a pair of work shoes on 28 April. Please take a photo of the empty shoes and tweet with the tag #standforsafety as well as an international one #iwmd15.
Da mesma publicação vem denúncia sobre a situação em Bangladesh, a propósito do aniversário, em 24/04, de um ano do desastre da Rana Plaza
April 24th will be the second anniversary of the Rana Plaza building collapse in Bangladesh in which 1127 garment workers were killed and hundreds more injured – with hundreds still missing. Come to remember the workers who were killed in the name of greed. The event is being organised by the Australian Bangladesh Solidarity Network and supported by the VTHC and AAWL and the following unions: TCFUA, NTEU, CFMEU, and the MUA. Bangladeshi unions will be mobilising for a week of events which include meetings on compensation and rehabilitation and a commemoration of the event.
Where: the 8 Hour Monument opposite the Trades Hall
When: 4.30pm, Friday April 24 Facebook Event page
ITUC Media Release Unions do not forget Rana Plaza and fight for new rights in Bangladesh
Garment workers in Bangladesh face poor working conditions and anti-union tactics by employers including assaults on union organizers, Human Rights Watch said in a report released this week. A short HRW video highlights the ongoing need for unions in the country. While efforts are underway to make Bangladesh factories safer, the government and Western retailers can and should do more to enforce international labor standards to protect workers' rights, including their right to form unions and advocate for better conditions.
The 78-page report, "Whoever Raises Their Head, Suffers the Most': Workers' Rights in Bangladesh's Garment Factories" is based on interviews with more than 160 workers from 44 factories, most of them making garments for retail companies in North America, Europe, and Australia. Workers report violations including physical assault, verbal abuse – sometimes of a sexual nature – forced overtime, denial of paid maternity leave, and failure to pay wages and bonuses on time or in full. Despite recent labor law reforms, many workers who try to form unions to address such abuses face threats, intimidation, dismissal, and sometimes physical assault at the hands of factory management or hired third parties. Further, the families of the workers who were killed, and the many injured are still waiting for full compensation, with many international brands not having paid up. (This Working Life: Rana Plaza compo fund falls short)
The ILO however, is trying to promote more 'positive' news: a 'good news' story on two survivors of the collapse who have been given help to set up their own businesses, and a factory inspector's account of her work - which is just too rosy to believe! Most factories look nothing like the one she's inspecting!
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Por ocasião desse 28 de abril
Por ocasião desse 28 de abril o IRSST, Canadá lança edital para estudos sobre mortes no trabalho associadas ao trânsito. Uma iniciativa que merece ser replicada cá entre nós onde acidentes ligados a atranportes matam tanto. Vejam o aeplo por propostas.
Appel de propositions
Prévention des accidents routiers liés au travail
Date limite de dépôt des demandes : 31 août 2015
Contexte et objectifs
Plusieurs travailleurs ont à conduire un véhicule dans l’exercice de leurs fonctions, ce qui peut les placer dans une situation à risque. Ainsi, au Québec, environ 2 % des travailleurs indemnisés par la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST) le sont suite à un accident routier au travail (ART). De plus, les ART constituent la première cause de décès accidentels au travail (entre 25 % et 30 %).
De nombreuses études s’intéressent aux accidents routiers mais peu d’entre elles portent spécifiquement sur les accidents routiers survenant au travail. Une étude récente de l’IRSST a permis de faire un bilan de la littérature sur le sujet1 et de tracer un portrait statistique de ces accidents au Québec2. Les recherches établissent que des facteurs comme la fatigue, l’excès de vitesse et les conditions routières difficiles peuvent être en cause dans les accidents routiers au travail. De plus certaines populations de travailleurs semblent plus concernées, dont les camionneurs et les conducteurs de véhicules d’urgence. Toutefois, les connaissances développées sont encore parcellaires et laissent plusieurs questions en suspens, notamment en ce qui a trait à : l’établissement du portrait des risques dans certaines populations et pour certaines professions (ex. petites entreprises, conducteurs de véhicules légers, travailleurs autonomes), l’analyse de l’interaction entre les différents facteurs de risque, l’évaluation de l’importance du contexte de travail sur les ART (ex. sous-traitance, horaires de travail, prise en compte des autres activités connexes), et l’identification des stratégies prometteuses et la détermination de leur efficacité pour la prévention.
Une lacune se dégage des études passées; il semble que le rôle des facteurs liés à l’organisation du travail ait été peu examiné. De plus, des activités de prévention sont décrites dans la littérature reposant sur la sensibilisation, la transmission des savoirs et la formation, mais les conditions optimales pouvant assurer leur succès ne sont pas connues. Par ailleurs dans une perspective plus technique, des outils d’aide à la conduite ont été développés pour prévenir les accidents routiers, mais les recherches actuelles fournissent peu d’information sur les caractéristiques favorisant leur utilisation dans un contexte réel de travail et sur les facteurs qui contribuent à assister adéquatement le travailleur dans son activité de conduite afin d’en assurer sa sécurité.
Par cet appel de propositions, l’IRSST entend stimuler la recherche dans le cadre de sa programmation thématique sur les accidents routiers au travail. Deux objectifs principaux sont visés:
Définitions
Dans le cadre de cet appel de propositions, on entend par accident routier au travail « un événement imprévu et soudain attribuable à toute cause, survenant à une personne par le fait de son travail, et qui implique un véhicule routier en mouvement, ou un véhicule hors-route en mouvement, survenant sur un chemin public ou privé lorsque ce dernier est prévu pour la circulation des véhicules routiers ».
Cette définition inclut les travailleurs piétons ou cyclistes heurtés par un véhicule routier en mouvement. Elle inclut également les chemins permettant l’accès aux ressources (zones d’exploitation forestière ou minière, installations hydroélectriques, etc.).
En revanche, elle exclut les accidents survenant à l’intérieur d’un bâtiment ou sur les terrains d’une entreprise ainsi que les accidents de trajets, c’est-à-dire, les accidents routiers qui surviennent lors du déplacement du travailleur entre son domicile et son lieu de travail.
Cette définition a été élaborée à des fins de recherche uniquement. Elle n’a donc aucune visée légale, réglementaire ou d’admissibilité en indemnisation.
Thématiques ciblées
Quatre thématiques ont été retenues pour cet appel de propositions:
Organisation du travail et ART
Il s’agit d’identifier les facteurs organisationnels qui ont le plus grand impact sur la survenue des ART, de comprendre comment ils agissent sur l’activité de travail incluant la conduite et comment ils peuvent servir de levier pour la prévention. On entend par facteurs organisationnels le mode opératoire et logistique de l’entreprise, les caractéristiques de la charge de travail, la nature des horaires, l’existence de pression temporelle, le mode de rémunération, etc.
Pratiques favorisant la prévention des ART dans les PME et les grandes entreprises
Ces recherches s’intéressent aux pratiques de prévention qui sont appliquées dans les petites et moyennes entreprises (PME) et les grandes entreprises. Elles impliquent une démarche auprès des entreprises actives en prévention des ART en vue de déterminer les approches qui donnent de bons résultats ou celles qui fonctionnent moins bien et de déterminer les facteurs de succès de même que les obstacles à la prévention.
Il s’agirait de comprendre les facteurs de contexte susceptibles d’influencer le type de pratiques implantées, par exemple les variables liées à la petite et à la grande entreprise. Il serait important de bien identifier et comprendre les grandes variables de contexte qui influencent les pratiques afin d’être à même d’agir sur celles-ci.
Apprentissage de la conduite sécuritaire dans le cadre du travail
Ce thème de recherche porte sur les approches et les stratégies pouvant favoriser l’apprentissage d’une conduite sécuritaire des véhicules dans le cadre du travail. Il couvre par exemple des enjeux liés à la transmission des savoirs, tel le compagnonnage, la conception et l’évaluation de formations, notamment sur simulateur, les conditions optimales de formation.
Diverses questions de recherche se posent, notamment quelles sont les conditions optimales à mettre en place pour favoriser une transmission des savoirs efficace et quelles sont les caractéristiques des moyens de sensibilisation et de formation pouvant influencer positivement l’activité de conduite des travailleurs. Un enjeu important est aussi de mieux comprendre les caractéristiques d’un compagnonnage à succès : stratégie utilisée, durée d’accompagnement, responsabilités de la personne-ressource, disponibilité et rôle dans l’organisation.
Outils d’aide à la conduite visant à prévenir les ART
Dans cette thématique, les recherches visent à évaluer l’usage et l’apport de dispositifs embarqués d’aide à la conduite sécuritaire, par exemple : aide à la visibilité, alerte de collision, surveillance de l’état de vigilance, freinage intelligent, etc.
Des problématiques de recherche émergent : quelles sont les caractéristiques de tels outils d’aide qui favorisent leur utilisation concrète dans le contexte de travail ? Comment ces dispositifs peuvent-ils contribuer à rendre l’activité de conduite plus sécuritaire ?
Comité de suivi
Afin d’assurer un arrimage aux besoins des milieux de travail, de faciliter le déroulement des projets et d’assurer la diffusion des résultats, tous les projets seront accompagnés par un comité de suivi thématique composé de représentants des milieux de travail concernés. Ce comité sera mis en place par l’IRSST.
Livrable attendu
Un rapport de recherche devra être soumis conformément aux règles d’édition définies par l’IRSST. Ce rapport sera soumis à l’évaluation scientifique par les pairs et publié par l’IRSST.
Dispositions relatives au financement
L’IRSST dispose d’une enveloppe budgétaire de 600 000 $ pour soutenir cet appel de propositions. Le financement accordé ne peut excéder la somme de 150 000$ par projet. La durée maximale des projets est de 24 mois incluant le dépôt du livrable attendu.
La subvention devra être utilisée pour le financement de dépenses courantes reliées directement à la réalisation du projet. Il convient de noter que l’IRSST autorise le versement d’allocations sous forme de bourses aux étudiants activement impliqués dans la réalisation des travaux.
Cette initiative répond aux règles générales de l’IRSST en ce qui a trait à l’éligibilité des chercheurs, à la recevabilité des demandes, aux dépenses admissibles ainsi qu’aux considérations éthiques, le cas échéant.
Les récipiendaires de subventions s’engagent à souligner la contribution financière de l’Institut dans toutes communications ou publications résultant des travaux subventionnés. Par ailleurs, au terme du projet, les chercheurs s’engagent à déposer le livrable annoncé.
Critères d’éligibilité
Tout chercheur en mesure d'apporter une contribution scientifique à la santé et à la sécurité des travailleurs québécois peut présenter une demande de fonds. L'IRSST souhaite particulièrement recevoir des propositions de scientifiques détenant un doctorat ou l'équivalent. La personne qui signe la demande à titre de responsable du projet doit être citoyen canadien ou résident permanent du Canada et être rattachée à une institution québécoise d’enseignement postsecondaire ou de recherche.
Il n’est pas nécessaire que les chercheurs aient déjà effectué des travaux dans le domaine de la santé et de la sécurité au travail, mais il importe que la recherche tienne compte du travail. Compte tenu de la complexité inhérente aux thématiques ciblées, l’IRSST invite les chercheurs à considérer la mise sur pied d’équipes multidisciplinaires.
Procédure d’examen des dossiers
Les principales étapes de la procédure de sélection sont les suivantes :
Le comité d’évaluation formulera des recommandations de financement en s’appuyant sur la mise en rang des demandes par ordre de mérite pour chacune des quatre thématiques.
Les projets seront retenus jusqu’à concurrence du financement disponible. L’Institut ne s’engage à financer aucun nombre prédéterminé de projets ni à financer un projet à hauteur du budget demandé.
Les décisions seront communiquées par lettre environ quatre mois après la date de dépôt du dossier.
Modalité de soumission
Date limite pour soumettre une proposition : 31 août 2015
Le dossier doit contenir les renseignements suivants :
Le formulaire « Protocole de recherche » accompagné des annexes requises doit être envoyé par courriel à l’adresse: tcaciuc.rodica@irsst.qc.ca
Contacts :
Information scientifique :
Élise Ledoux
Responsable du champ Prévention durable en SST et environnement de travail
ledoux.elise@irsst.qc.ca
514 288-1551, poste 220
Information administrative :
Rodica Tcaciuc
Conseillère en gestion de la recherche
tcaciuc.rodica@irsst.qc.ca
514 288-1551, poste 202